Colloque « Penser avec Derrida, où qu’il soit » (Caen)
Date / Heure
Date(s) - 11/12/2014 - 13/12/2014
9h30 - 20h00
Emplacement
Institut Mémoires de l'édition contemporaine
Catégories
Présentation sur le site du CIPh :
Colloque organisé avec le soutien de l’IMEC, de la Région Basse-Normandie et de la MRSH de l’UCBN (Université de Caen Basse-Normandie).
Sans céder aux prolongements intempestifs, amnésiques et irresponsables, nous nous proposons, à travers une série de questions, de comprendre ce qu’a pu être l’événement qui porte ce nom et de nous mesurer à sa puissance de provocation, puisant dans les ressources qui se trouvent potentialisées en lui, pour penser dans notre époque sans s’y laisser enfermer. Nous le ferons en demandant aux intervenants de s’inscrire dans l’une de ces questions. Les séances seront de manière générale menées par deux ou trois intervenants, lesquels sont invités à choisir l’une ou l’autre des amorces de questionnement suggérées, étayées par deux ou trois extraits de textes de Jacques Derrida. Ces amorces visent à fournir un simple point de départ pour des exposés, par binômes, et sont destinés à ouvrir des discussions, dont l’un des enjeux pourrait être de déterminer les ramifications ou les terminaisons que la pensée de Derrida a reçues ou peut recevoir, depuis leurs lieux ou champs de recherches propres.
Voici ces questions : Qui, Derrida ? Quoi des archives Derrida ? Quelle(s) logique(s) la déconstruction du logocentrisme met-elle en évidence ? Que devient Derrida à l’Université ? Quelle est l’historicité de la pensée de Derrida dans son trajet mondial ? Quelle politique depuis Derrida ? Démocratie à venir, cosmopolitisme, politiques de l’amitié, nouvelles Lumières, quelles ressources critiques ces quasi-concepts offrent-ils encore ? Qu’en est-il de la différence sexuelle ? Comment lire et interpréter l’abyssale et périlleuse proposition que « ‘la’ femme » serait le nom de la « non-vérité de la vérité » (Éperons, p. 39) ? — Qu’en est-il d’« une déconstruction radicale du religieux » ? (Foi et savoir, p. 57), de la « mondialatinisation », de la télé-techno-science, de l’intervention à distance et de la riposte du corps propre, de l’indemne, de l’auto-immune dans ce qui est communément appelé le retour du religieux ?
À cela s’ajoute la projection d’une vidéo-téléo-tanatho-conférence de Derrida sur La raison du plus fort : Y a-t-il des États voyous ? suivie d’une table ronde.
Intervenants :
Isabelle Alfandary (Paris), Charles Alunni (Paris), Gil Anijar (États-Unis), Javier Bassas (Espagne), G. Bennington (États-Unis), Raja Ben Slama (Tunisie), Rosaria Calderone (Italie), Mireille Calle-Grüber (Paris), Barbara Cassin (Paris), Alain David (Dijon), Ziad Elmarsafy (Royaume Uni), Alexander Garcia Düttmann (Allemagne), Juan Manuel Garrido (Chili), Ebehrahrd Grüber (Paris), Werner Hamacher (Allemagne), Dandan Jiang (Chine), Kadhim Jihad Hassan (Paris), Jérôme Lèbre (Paris), Patrick Lloret (Lyon), Seloua Luste Boulbina (Paris), Benjamin Mayer Foulkes (Mexique), Ginette Michaud (Québec), Jean-luc Nancy (Strasbourg), Yuji Nishiyama (Japon), Laura Odello (Paris), Catherine Paoletti (Paris), Diogo Sardinha (Paris), Satoshi Ukai (Japon), Sherif Younis (Egypte).
Sous la responsabilité de Safaa FATHY et Carlos LOBO.
Ce colloque fera l’objet d’un programme détaillé.
Consulter le site du Collège www.ciph.org